Les bienfaits du sport sur la santé ont été largement démontrés et le golf y participe. Citons, par exemple, cette étude suédoise publiée en 2008 qui a démontré un gain d’espérance de vie de 5 ans chez ceux qui pratiquent le golf. Les risques liés à la pratique sportive sont aussi parfaitement connus, en particulier le traumatisme, la déchirure musculaire ou la tendinite. Le risque cardiaque, par contre, est souvent sous-estimé alors qu’il est loin d’être nul. Certaines précautions sont indispensables pour le diminuer. La moitié des problèmes cardiaques pourrait être évitée en respectant simplement certaines règles.
Par le Docteur Dany Michel Marcadet, Cardiologue, Centre Cœur et Santé Bernouilli Paris, Membre de la Commision Médicale de la FFgolf
et le Docteur Frédéric Sebag de l’Institut Mutualiste Montsouris
Il faut insister au préalable sur le fait que le golf est bien un sport à part entière. Certains médecins pensent qu’il ne représente qu’une faible dépense énergétique et signent souvent le certificat médical sans être vigilants. Ils doivent absolument savoir que, au cours d’une partie de golf, on peut atteindre facilement sa fréquence cardiaque maximale, en raison soit du terrain, soit des conditions environnementales ou du stress de la compétition !
Chez tous ceux qui ont eu un accident cardiaque ou qui présentent des facteurs de risque, l’examen cardiologique est donc indispensable. La plupart du temps, une autorisation sera signée, mais il peut être utile de profiter de ce passage chez le cardiologue pour revoir les limites à ne pas dépasser.
Certains patients (au nombre de plus en plus important d’ailleurs) sont porteurs d’une prothèse très particulière : un stimulateur cardiaque ou pacemaker; et d’autres, d’un défibrillateur. Ces appareils sont très sophistiqués. Ils sont implantés pour traiter certaines maladies cardiaques. Ils sont constitués d’une pile, d’un circuit électronique (véritable micro-ordinateur) et de sondes qui se fixent directement dans les cavités cardiaques. Le boîtier contenant la pile et le circuit électronique est généralement placé sous la peau dans la région sous-claviculaire (Fig) aussi bien à droite qu’à gauche et les sondes sont introduites, à partir de là, usqu’au cœur.
Le système peut donc être soumis à des contraintes par les mouvements du bras, notamment chez les golfeurs.
Il y a tout d’abord les risques liés à la pathologie sous-jacente. L’examen cardiologique cité plus haut permet de rechercher une contre-indication. Le golf sera autorisé pratiquement dans toutes les pathologies cardiaques stabilisées, en dehors des poussées aiguës.
Il y a maintenant les risques liés au système implanté lui-même.
La première des précautions est de prévenir le médecin qui implantera le pacemaker ou le défibrillateur si vous êtes golfeur avant la pose du boîtier et des sondes.
Au bout de 2 mois, après une visite de contrôle avec vérification du fonctionnement du pacemaker, de la position des sondes et de la cicatrisation, il pourra autoriser la reprise du golf avec des règles simples.
Dans la majorité des cas, le patient pourra alors rejouer au golf ou s’y mettre, car ce sport est particulièrement conseillé chez les cardiaques.
Chez les médecins qui implantent des stimulateurs cardiaques et défibrillateurs, on constate, à travers un sondage que nous avons effectué, que les attitudes peuvent être très différentes. De la contre-indication définitive à jouer au golf (6,5 %) jusqu’à l’autorisation immédiate, on note des contre-indications temporaires allant d’une semaine à deux mois.
Environ 38,7 % des médecins n’interrogent pas les patients sur leur pratique du golf avant l’implantation. Pour les autres, le choix des sondes, la position du boîtier, voire du système sont nettement influencés par cette pratique. Par exemple, il existe des défibrillateurs dont les sondes peuvent être posées en sous-cutané. Certains médecins choisissent ce système chez les golfeurs.
Parmi tous les golfeurs ayant un tel appareillage, on note que les plaintes liées à ce dernier sont rares (< 8 %) et n’entraînent qu’exceptionnellement une modification de l’appareillage (< 3 %).
En conclusion, la plupart des patients porteurs d’un stimulateur cardiaque ou d’un défibrillateur peuvent jouer au golf. Rappelons quelques précautions simples :
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