Le marathon de la Mer Morte: course mythique!

Marathon de la Mer Morte
Marathon de la Mer Morte

Bienvenue en Israël, mosaïque d’images, de musiques, de couleurs et de saveurs! Des collines de Galilée aux paysages lunaires de Judée, de la mer Morte et du Jourdain aux splendides fonds sous-marins d’Eilat au bord de la mer Rouge, de la majestueuse Jérusalem à la trépidante Tel-Aviv, ce pays offre toute sa culture aux voyageurs qui y laissent leur empreinte au cœur de l’Histoire. C’est ce qu’a vécu Muriel Hatem lors du marathon de la mer Morte qu’elle a pu courir en début d’année. Voici son témoignage.

Par Muriel Hatem

Cette expérience s’étend au-delà de l’imaginable, j’ai eu le sentiment de plonger dans un univers inconnu chargé d’histoire.

Au départ de la course, j’étais très dépaysée bien sûr et en même temps, au fur et à mesure des kilomètres parcourus, l’environnement me devenait familier, comme une immersion au pays de mes ancêtres.

Le départ de la course avec le lever du soleil sur la mer Morte fut vraiment incroyable. Cette étendue d’eau, avec ses concrétions salées, qui brillait de mille feux sous le soleil naissant, une pure merveille ! Le paysage était lunaire et donnait l’impression de marcher sur la lune, de vivre une expérience unique. Le plus surprenant était le bruit du craquement du sel sous chaque pas. Ma foulée semblait rythmée par un instrument de musique, surtout pas besoin d’écouteurs !!!

Quant à l’ambiance, elle était dingue, tout le monde mesurait sa chance de participer à cette course. De l’émerveillement dans le regard de chaque participant, de la bonne humeur tout du long et de la solidarité. Mais plus les kilomètres s’allongeaient moins il y avait de bruit, je pense que nous voulions tous profiter de ces instants uniques.

Un lieu unique!

Les premiers kilomètres ont été les plus difficiles car il a fallu s’adapter à cet air très sec et à la chaleur. Mais, peu à peu, avec une bonne hydratation la foulée est devenue plus régulière. Nous avons eu de la chance car le soleil a fini par se cacher sous les nuages. Lorsque tu as l’habitude et la chance de courir souvent et un peu partout dans le monde, tu te dis que tu n’as jamais fait le tour des possibles.

Là-bas, j’ai vécu un moment hors du temps, comme déconnectée de la réalité. La couleur de l’eau, ces plaques de sel si blanches que tu es éblouie non seulement par la beauté du lieu, mais aussi par cette luminosité incroyable. Tu as l’impression de marcher sur l’eau, ça en devenait presque mystique. À droite ou à gauche du parcours, que des étendues de sel et de mer à perte de vue…

C’est sans aucun doute une aventure à ne pas manquer !

J’ai non seulement pu courir sur ce site exceptionnel, mais nous avons pu également nous immerger dans la vie des personnes vivant ici.

Les habitants nous ont fait découvrir leur univers si particulier. Car, à côté de ce no man’s land, poussent, dans des kibboutzim, des fruits, des légumes, des fleurs, une végétation luxuriante. Cela peut paraître surprenant compte tenu du rude climat, mais les Israéliens ont inventé un système d’irrigation qui leur permet d’avoir une terre extrêmement fertile (ils exportent d’ailleurs leur savoir-faire dans plusieurs pays d’Afrique).

Ce paradoxe est très impressionnant.

Ce voyage m’a donné une grande envie de découvrir Israël au travers d’autres courses, à Jérusalem (autre lieu mythique), à Eilat ou encore Tel-Aviv.

Espérons que nous pourrons voyager le plus vite possible car mes baskets sont prêtes !