Blessure: et si c’était dans la tête?

Blessure: est si c'était dans la tête?...
Blessure: est si c’était dans la tête?…

Vous souffrez quand vous faites du sport. Pourtant, vos examens médicaux ne montrent pas grand-chose. De surcroît, les traitements initiés ne se révèlent pas très efficaces ! Et si une part de votre douleur était d’origine psychologique ? Et si vous vous reconnaissiez dans l’un des schémas de pensée caractéristiques de ce phénomène ?

En traumatologie du sport, il est exceptionnel que votre souffrance soit d’origine hystérique. En clair, vous n’inventez pas votre douleur ! Le plus souvent, vous surexprimez une gêne fonctionnelle qui, dans un contexte plus favorable, aurait été parfaitement tolérée.

Ainsi, il est possible que votre médecin du sport détecte une petite lésion. Le risque est alors de surmédicaliser votre prise en charge, de multiplier les radios, les échographies… et autres IRM, puis d’enchaîner les traitements inappropriés.  Cette succession d’actes médicaux n’a pour conséquence que de vous enferrer dans votre pathologie tout en négligeant la piste principale!

Le surentraînement, c’est aussi dans le cerveau

La gestion des informations non pertinentes

Le surentraînement est un état physiologique et psychologique au cours duquel l’accroissement de la charge de travail ne mène qu’à la régression ! Vous avez perdu le goût de l’effort, souvent le sommeil est altéré et l’appétit perturbé. Votre système nerveux sursollicité et stressé ne tarde pas à devenir inflammatoire. Votre cerveau, fatigué, dysfonctionne et ne parvient plus à remplir ses missions. Parmi ces dernières, notons une activité permanente, discrète mais essentielle : la gestion des informations non pertinentes ! 

Prenons un exemple : lorsque vous mettez vos chaussettes le matin, vous les sentez prendre place autour de vos pieds. Voilà qui se montre utile pour les enfiler avec aisance. Cependant, quelques secondes plus tard, alors même que l’élastique comprime encore votre peau, cette information n’encombre plus votre conscient !

Si votre cortex cérébral est épuisé, il ne parvient plus à juguler ce type de message. Votre petite gêne au tendon d’Achille s’impose à vos pensées ! Peu à peu, elle se transforme en douleur envahissante ! Ce processus dépend bien sûr de vos points faibles et de vos investissements affectifs.

Le trader porteur d’un terrain migraineux aura mal à la tête et ne parviendra plus à se concentrer !  La maman perfectionniste à l’intestin paresseux se sentira ballonnée et spasmée toute la journée en s’occupant de ses enfants.

De la même manière, vos émotions sont relayées par une structure profonde du cerveau appelée « amygdale ». En cas de fatigue nerveuse, votre cortex cérébral ne parvient plus à juguler les décharges en provenance de ce petit noyau central. Il en résulte rapidement une trop grande sensibilité, parfois de l’agressivité, de l’anxiété, voire des bouffées d’angoisse. Cette description vous explique pourquoi le surentraînement, le burn-out ou la dépression sont de proches parents biologiques ! Et vous comprenez pourquoi toutes ces souffrances neurologiques s’accompagnent d’un cortège de symptômes surexprimant des imperfections de fonctionnement de votre organisme. 

Arrivez-vous à renoncer malgré l’épuisement?

Si mon explication rationnelle tient des neurosciences, les mécanismes psychologiques sont également très classiques. Tout se passe comme si, piégé par vos propres défis ou esclave de votre image de sportif, vous ne parveniez pas à renoncer malgré l’épuisement. Les sensations en provenance de l’appareil locomoteur constituent alors une pudique opportunité pour réclamer un peu de repos et de compassion !

Bien sûr, il existe des formes de passage vers de vraies blessures. Les psychologues du sport aiment à décrire ce sportif fatigué qui continue à s’entraîner malgré la douleur. Il insiste jusqu’à provoquer une véritable lésion tissulaire handicapante et visible aux examens d’imagerie.

Claire Carrier, célèbre psychiatre du sport, mentionne un cheminement comparable vers l’accident. Elle prend souvent l’exemple du skieur de haut niveau, épuisé, surentraîné… presque dépressif. Sur la piste, il est moins bon techniquement, pourtant il prend de plus en plus de risque… jusqu’à ce que la chute devienne inévitable ! Cette fois, un traumatisme grave lui permet enfin d’obtenir le repos que tout son organisme réclame !

Vos enfants parlent avec leurs articulations !

Plus encore que les adultes, les enfants peinent à exprimer leurs sentiments. Verbaliser ses douleurs morales nécessite un large champ lexical, longtemps inaccessible quand le vocabulaire est en cours d’acquisition.

Le décryptage de ses propres émotions va de pair avec l’expérimentation affective suivie d’échanges avec des confidents plus matures. De fait, les enfants et adolescents utilisent beaucoup leur corps pour transmettre leur désarroi. Pour les mêmes raisons, la démarche psychologique du jeune sportif est inconsciente et il souffre dans ses articulations en toute honnêteté. Ce processus est d’autant plus sincère que la plainte se localise à un endroit où il existe des petites lésions tissulaires. Les douleurs de rotule ou « syndrome fémoro-patellaire » constituent l’exemple le plus caractéristique.

La syndrome de la réussite par procuration?

Il y a près d’un quart de siècle, j’ai fait ma thèse sur la « composante psychosomatique des douleurs de rotule chez la femme jeune et sportive ». Cette étude a été réalisée en collaboration avec un psychiatre. À l’issue de cette enquête, nous avons constaté que ce symptôme était potentialisé par une douleur morale dans 70 % des cas.

Depuis, notre pratique quotidienne le confirme ! Il s’agit souvent d’une danseuse ou d’une gymnaste confrontée à de lourdes charges d’entraînement, bien supérieures aux quantités préconisées pour la santé et l’épanouissement. À la puberté, le bassin féminin s’élargit et l’extrémité supérieure du fémur suit le mouvement. Il n’en faut pas plus pour que le quadriceps tire un peu la rotule vers l’extérieur, occasionnant quelques frottements asymétriques dans le couloir osseux où elle coulisse.  À cette âge charnière, la blessure revêt rapidement une valeur symbolique ! Inconsciemment, notre sportive exploite sa douleur ! Elle l’utilise pour rompre avec la « réussite par procuration » : ce n’est pas parce que maman n’est pas parvenue à intégrer l’Opéra que je dois devenir danseuse professionnelle !

Toute son enfance, elle a pratiqué pour faire plaisir à ses parents qu’elle aime. Mais maintenant, elle souhaite suivre son propre chemin ! Les fins de soirée à somnoler devant les devoirs après ces longs entraînements au conservatoire ont fini de l’épuiser ! Elle a besoin de temps et d’énergie pour travailler car les études deviennent plus difficiles. Elle ne veut plus passer ses week-ends sur les routes ou en compétition ; elle souhaite investir ses moments de liberté retrouvée dans sa vie amicale et sociale… pourquoi pas affective et amoureuse !

Bien sûr les hormones sexuelles influent sur ces tensions psychiques, mais elles sont aussi le moteur d’une harmonieuse maturité ! Je vous rappelle que l’étymologie d’adolescent est tout simplement « adulte qui naît », alors ces bouleversements sont inévitables ! Et quoi de plus normal que d’accompagner son enfant sur la route de l’épanouissement et de l’autonomie!  Cette émancipation salutaire l’amène à prendre ses distances face à un entraîneur ou un maître de ballet parfois autoritaire et intransigeant.

Faîtes du sport avec vos enfants!

Le repos prescrit en cas de rotule surmenée et douloureuse permet d’accéder à tous ces « bénéfices secondaires » ! Et c’est souvent une bonne chose ! Ces circonstances mènent pourtant à un risque inattendu : la sédentarité ! En effet, bon nombre de jeunes sportifs de haut niveau dégoûtés d’une pratique intensive renoncent à l’activité physique à l’âge adulte!  Une étude de référence menée par l’INSERM met en évidence que, pour faire de ses enfants des adultes sportifs, il est inutile de les emmener à des cours de sport! Il faut faire du sport avec eux!

En plus de l’exemple, ce critère déterminant leur apporte le schéma sociologique d’une pratique sportive compatible avec une vie professionnelle et familiale bien remplie !

Le « syndrome du marathon de New York »

Le syndrome du marathon de New-York
Le syndrome du marathon de New-York

Voilà 6 mois que vous préparez le marathon de New York. Vous avez économisé pour passer une belle semaine aux States. Cette compétition constitue la consécration de plusieurs années de course à pied et d’hygiène de vie. Entre votre boulot et votre vie de famille, vos séances consacrées à cet objectif ont englouti les moindres minutes disponibles. Elles ont également aspiré toute l’énergie qu’il vous restait à l’issu de vos longues journées. 

À 10 jours de l’épreuve, vous avez noté une dernière séance de VMA sur piste, juste une petite piqûre de rappel physiologique pour booster vos adaptations métaboliques. Il s’agit simplement d’enchaîner 15 fois 30 secondes rapides, 30 secondes lentes. Vous êtes particulièrement attentif à vos sensations à l’occasion de ces derniers jours orientés récupération active. Pourtant, à la douzième répétition, vous sentez un tiraillement dans le mollet. Aïe ! C’est un claquage ! Des années de rigueur, des mois d’entraînement volent en éclats !

Vous prenez rendez-vous en urgence avec votre médecin du sport, vous faites une échographie musculaire. L’examen et les images ne révèlent rien d’inquiétant. Pourtant, vous avez mal quand vous montez les escaliers et parfois même en marchant. Dans le long couloir de votre entreprise, vous testez en allongeant le pas ! Vous avez l’impression que ça se tend un peu !

Comme de multiples coureurs à l’aube d’une échéance très investie, vous êtes atteint du « syndrome du marathon de New York ». Vous êtes très nombreux à remplir nos consultations dans les jours qui précèdent tous les grands 42,195 de la planète ! Dans l’immense majorité des cas, l’examen n’est pas inquiétant. Nous prenons soin de vous rassurer, nous vous proposons de faire un peu de vélo d’appartement en attendant le jour J. Vous y ajoutez fébrilement des massages, de la glace et des manchons de compression.

À l’heure H, le peloton s’ébranle, vous partez doucement, guidé par les filins du pont Verrazano-Narrows. Vous continuez à petites foulées, porté par la foule des milliers de New-Yorkais enthousiastes. À partir de l’entrée dans central Park, la fatigue s’installe et votre mental prend le relais ! Mais le bonheur vous envahit quand vous franchissez la ligne ! Votre épouse vous rejoint : « Et ton mollet ? Ça t’a gêné ? » Déstabilisé, vous répondez : « Mon mollet ?! Ah, oui ! Pas de souci ! » Il est normal qu’une compétition qui vous tient à cœur soit à l’origine de beaucoup d’appréhension. Et votre appareil locomoteur de sportif, très sollicité pendant votre préparation et déterminant pour votre performance, constitue l’endroit idéal pour cristalliser votre anxiété ! 

C’est à cause de ma blessure !

Les disciplines d’endurance se situent au cœur de ma pratique sportive. Ce sont aussi les activités plébiscitées par la majorité de mes patients à mon cabinet. Cependant, après 20 ans passés dans un club de football professionnel, j’ai été confronté aux schémas de pensée des joueurs. Ces modes de fonctionnement psychiques sont retrouvés dans tous les sports mais ils prédominent au sein de ceux qui se pratiquent en équipe, sous la tutelle d’un entraîneur.

En effet, ce dernier pause le verdict des élus mentionnés sur la feuille de match. Il affine même sa sélection en listant la composition du banc des remplaçants ! Sans compter qu’il apprécie plus ou moins le style de jeu et la personnalité de chacun! 

Dans le monde professionnel s’ajoutent à cette complexité, les tensions relatives à la négociation autour des contrats et des transferts! Là encore, l’appareil locomoteur peut constituer une interface relationnelle et une riposte possible du joueur face aux institutions et à la direction.

Même dans ce contexte, il est rare que la démarche soit pleinement consciente. Ainsi, la douleur mentionnée au médecin d’équipe existe bel et bien mais elle aurait été beaucoup mieux tolérée dans une période plus faste. Le plus souvent, il s’agit d’un point de fragilité du joueur. De fait, le vieux briscard en connaît parfaitement les symptômes et il les reproduit aisément au cours de l’examen médical.

Fréquemment, des examens complémentaires ont déjà été réalisés et mentionnent la trace d’une petite lésion. Chez le footballeur, la « pubalgie », la douleur du pubis, est le siège privilégié de cet échange entre conscient et inconscient…

Mais les anciens claquages musculaires avec cicatrices fibreuses ou les articulations légèrement arthrosiques sont parfois utilisés par le cerveau d’un joueur en souffrance morale ! Alors, quand un footballeur « pro » sait qu’il ne sera pas retenu pour le match de dimanche, il lui arrive de voir réapparaître ses anciennes douleurs ou de sentir une tension dans la cuisse pendant la séance du jeudi !

Humainement, il est plus confortable de ne pas faire partie du groupe pour cause de blessure plutôt qu’en raison d’un manque de talent ! De façon voisine, il est classique qu’un joueur dont la prestation fut mauvaise le samedi soir vienne voir le doc au décrassage du dimanche matin !

Dans les sports d’endurance, ce phénomène existe mais il est moins marqué. Cependant, on peut aussi le rapprocher du « syndrome du marathon de New York ». Car dans ce contexte, la douleur est conservée en background et réactualisée en cas de contreperformance ! 

Vous avez appris votre douleur comme un swing au golf !

L’année dernière vous avez souffert d’un lumbago invalidant pendant plusieurs semaines. Cette douleur lombaire avait pour origine une hernie discale. Alors que vous aidiez un copain à déménager, vous avez ressenti une violente douleur dans le dos en soulevant une commode. Quelques jours plus tard, l’IRM prescrite par votre médecin avait mis en évidence une grosse hernie discale en bas de votre colonne vertébrale.

En effet, entre chaque vertèbre, il existe un amortisseur appelé « disque intervertébral ». Ce dernier est constitué d’anneaux fibreux concentriques à la manière d’un bulbe d’oignon. Au centre, on trouve un noyau gélatineux portant le nom de « nucléus pulposus ». Il a pour mission de répartir les pressions quand vous vous penchez en avant ou sur le côté. 

Quand le geste est trop violent, la substance visqueuse fuse en sens inverse, déchire les anneaux fibreux et sort en arrière ! C’est la hernie discale ! Cette zone étant richement innervée, de multiples décharges douloureuses parviennent à votre cerveau, dans la zone de sensibilité correspondant à la région lombaire. Vous fulminez ! Vous êtes sportif, vous aviez une course de triathlon de programmée ! Et tout est gâché !

Vous maugréez que vous auriez mieux fait de ne pas participer à cette mascarade amicale et vous vous répétez que transporter des meubles est un métier qui porte un nom : déménageur ! À cette information lésionnelle, votre cerveau associe une hyperactivité émotionnelle ! Et l’émotion est un élément clé de la mémorisation!

Vous voyez votre généraliste, puis votre médecin du sport, un ostéopathe, un chiropracteur, vous prenez l’avis d’un chirurgien spécialiste du rachis. Tous vous disent de patienter! Certains vous préconisent le repos d’autres vous suggèrent de continuer à bouger autant que possible.

Votre médecin du sport vous parle de crawl avec pull-buoy et de vélo en salle. Quand les douleurs se seront amenuisées, vous pourrez reprendre la course. Alors, vous surveillez votre dos. Vous guettez le moindre symptôme: est-ce que ça tire en allongeant le pas? Est-ce que je perçois cette pesanteur quand je tousse ou quand je reste assis? Après plusieurs semaines de souffrance et de tergiversation, vous faites le forcing auprès de votre médecin: vous allez bénéficier d’une infiltration! Là encore, les suites à donner dépendent de vos sensations. Alors, vous écoutez votre disque intervertébral! Et vous êtes inquiet : « Et si ça ne marche pas! Il faudra opérer ? »

Mais 2 mois plus tard, l’IRM montre que la hernie a presque totalement disparu! Pourtant, vous avez toujours mal! Vous réclamez encore des examens et des traitements! C’est alors que votre médecin du sport vous arrête: « Il est impératif de stopper toute surenchère médicale. Désormais, mon rôle consiste à vous rassurer! Votre lésion est cicatrisée! Vous êtes victime d’une « douleur mémorisée. »! Vous avez appris votre souffrance comme on apprend le swing au golf!

Ce n’est pas un concept vaguement psychanalytique, il s’agit d’une réalité neurologique!  Durant 5 mois, vous avez scruté vos symptômes. Des connexions entre les neurones véhiculant cette information se sont mises en place. La répétition permanente de votre analyse les a stabilisées. L’émotion anxieuse du sportif blessé les a multipliées. Désormais, le moindre signal provenant du bas de votre colonne prend cette autoroute neuronale et vous avertit d’une douleur inquiétante! Alors, reprenez la course! Votre dos va parler un peu! Ne l’écoutez pas! Faites-vous plaisir!

Méditez un peu en trottinant, accueillez votre respiration, vos appuis sur le sol, le mouvement de vos articulations, le bruit du vent dans les feuilles. Vous allez noyer votre message vertébral! Vous allez l’oublier! Et dans quelques semaines, vous sentirez peut-être un tiraillement lombaire pendant votre footing matinal. Qu’importe ! Acceptez-le… car il est vrai que vous avez une petite cicatrice discale ! Mais vous aurez compris que cette sensation occasionnelle ne vous empêche pas d’accéder au bonheur de courir!

Des pistes pour soigner la douleur de la tête…

Prendre en charge la lésion de l’appareil locomoteur

Le plus souvent, le sportif n’est pas hystérique. Il n’invente pas sa douleur mais surexprime l’information en provenance de son appareil locomoteur. Un examen attentif, un bilan complémentaire et un traitement peu invasif rassurent et favorisent la cicatrisation. Attention ! Pas de surenchère ! Au risque d’être encore plus anxiogène !  

Repos ou activités plaisirs

Il est impératif de déceler la souffrance morale ou l’épuisement! Si nécessaire, il faut proposer une réduction de l’activité, sans contrainte d’image, sans pression affective, juste à dose plaisir! Attention, surentraînement, burn-out et dépression sont des frères biologiques. C’est l’ensemble des contraintes sportives, professionnelles et familiales qu’il faut remanier.

Rassurer

En cas de lésion minime surinvestie ou de douleur mémorisée, il faut rassurer! Affirmer que ce n’est pas grave, que la gêne aura disparu au jour de la compétition ou qu’elle n’aura pas d’influence sur la performance !

Méditer

Méditer permet d’accueillir l’ensemble des sensations en provenance de notre corps. Les pensées et les émotions font partie de ce langage et d’ailleurs passent souvent par le corps! Au cours de la pratique sportive ou à l’occasion du retour au calme, la méditation permet d’entendre sa douleur, de constater qu’elle s’associe volontiers à une pensée ou une émotion, de découvrir qu’elle n’est pas plus intense qu’une autre information et qu’elle disparaît si l’on se concentre sur une autre sensation.

Arrêter les procédures

À la suite d’un accident, il arrive qu’une procédure juridique soit enclenchée. Pour gagner et obtenir un dédommagement maximum, le sportif blessé se doit de revendiquer des séquelles. Il n’en faut pas plus pour que son cerveau entretienne la mémoire neurologique de ses douleurs. Dans ces circonstances, guérir impose d’arrêter la procédure !

Avis spécialisé

Si la douleur de l’appareil locomoteur ne constitue que la partie émergée d’une souffrance morale plus profonde, plus complexe et plus intense, un avis spécialisé s’impose! Un traitement spécifique et bien choisi peut alors constituer une aide décisive! En synergie, le médecin du sport participe à la prise en charge en trouvant avec son patient le cocktail d’activité et de récupération, propice à son mieux être, à sa guérison et à sa nouvelle vie!

Triathlète adepte du cardiotraining et de la musculation - Médecin du sport - traumatologue du sport - nutritionniste du sport - diplômé en entraînement du sportif - Rédacteur en chef