Quelle stratégie alimentaire le sportif doit-il suivre dans le cadre de sa pratique ? Faut-il faire des réserves pour dispenser de l’énergie au bon moment ou bien existe-t-il d’autres mécanismes à connaître et à privilégier?
Par Thierry Schmitt, Action Vitale
La pratique sportive oblige à s’interroger sur la bonne, la juste alimentation qui doit nous accompagner avant, pendant et après l’effort.
Une doxa s’est imposée et nous pouvons la résumer ainsi :
Notre mental est alors programmé et conditionné par ce cadre. Nous sommes bel et bien soumis à ce mode de fonctionnement avec les performances qui y sont rattachées. En un mot : notre alimentation conditionne notre performance ! Fort d’une telle croyance, pas étonnant de constater l’explosion des offres de compléments alimentaires à destination des sportifs et les monceaux d’emballages vides qui jonchent le bord de nos chemins.
Améliorer sa performance, et de ce fait ses équilibres, nécessite de prendre du recul face à ce paradigme. Interrogeons-nous donc sur notre corps, ce qui le compose et ses mécanismes.
S’intéresser à la composition de notre corps nous orientera sur la priorité des apports à privilégier pour bien « le nourrir ». Les schémas suivants nous aideront à visualiser les rapports.
L’eau est le composant essentiel de notre corps. Son importance s’impose pour le poids qu’elle représente, mais aussi, et particulièrement, en nombre de molécules. Et c’est bien de cela que les réactions chimiques et enzymatiques que nous abritons dépendent.
Explorons plus avant les autres composés. Nouvelle surprise. Le second composé, après l’eau, ce sont les ions. Au total, nous sommes composés de 99.6 % d’eau et d’ions. Ensuite viennent les acides aminés, les lipides, les nucléotides et les protéines.
Le bon sens, associé à la science, nous invite à reconsidérer nos priorités à la lecture de ce constat. Et l’une d’elles en ressort : il est essentiel de boire de l’eau et des ions. De replacer l’eau au centre de nos consommations avant de s’intéresser aux autres composés !
Nous avons le privilège de disposer d’une eau potable au robinet de chaque maison, au regard de nombreuses autres populations de la planète ! Cette eau est potable, au même titre qu’un fruit ou un légume traité mais non bio est parfaitement comestible. Devons-nous nous en contenter ? Nous devons retracer le parcours « particulier » de l’eau avant d’arriver chez nous pour comprendre ce que nous buvons.
Tout d’abord, cette eau est pompée dans les nappes phréatiques et très souvent dans les fleuves. Rares sont les personnes qui bénéficient d’eau de source directement au robinet. Ces eaux du robinet connaissent divers traitements pour respecter la réglementation sanitaire et afin qu’elles puissent « supporter » le voyage dans les canalisations qui la conduisent jusque chez nous. Je rappelle – comme décrit précédemment – que l’eau
« pompe, absorbe » tout ce qu’elle n’a pas dans sa composition. Elle « vole » des éléments à tout ce qu’elle rencontre sur son passage dans les canalisations, et aux canalisations elles-mêmes.
Nous nous trouvons finalement devant un verre d’eau traitée au chlore, et chargée de résidus de métaux lourds, de pesticides, de médicaments, d’hormones… Une qualité normale face aux caractéristiques de l’eau.
Vous pouvez trouver la qualité de votre eau de robinet sur le site https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/eau
N’hésitez pas à retourner sur les analyses précédentes et à bien vous référer aux tests complets, qui ne sont réalisés que tous les 4 à 6 mois.
Selon moi, il convient d’utiliser de préférence les filtres du type « Doulton céramique à 22µ + charbon », qui représentent une alternative sanitaire et économique. En effet, avec cette filtration, on obtient une eau « vide ».
Vous pouvez également acheter des bouteilles d’eau qui contiennent moins de 100 mg de résidus secs à 180 °C. Cette information se trouve obligatoirement sur l’étiquette des bouteilles.
Les eaux déminéralisées sont à écarter.
Ils jouent les rôles d’activateurs de courants et de facilitateurs de passages. Dans les océans, par exemple, le régime des vents n’influence pas directement les courants profonds, mais ces derniers varient en fonction des changements de température et de la salinité des masses d’eau. Au sein de nos cellules, pour que le glucose passe la membrane, le sodium est indispensable. Et pour que le sodium ressorte de la cellule, la présence de potassium est nécessaire… ! Ces mécanismes ne sont pas compliqués, mais tous les éléments sont interdépendants.
Nous trouvons des ions dans les légumes et les fruits, mais il faut accepter de les manger crus ou à la vapeur. C’est là que la consommation des concombres, des pastèques… prend tout son sens car ils apportent de l’eau et des oligoéléments associés à peu de calories. Les fruits et les légumes puisent les ions dans le sol et les lient avec des vitamines ou des acides aminés, les rendant ainsi disponibles. Cette action s’appelle la « chélation ». Merci donc aux légumes et aux fruits car, sans eux, nous serions incapables d’assimiler les ions.
Une alternative formidable pour ceux qui n’ont pas le goût des fruits ni des légumes ou ne prennent pas le temps de les préparer : le plasma marin. Il s’agit d’eau de mer filtrée, puisée dans des courants circulaires appelés « vortex », et qui se trouvent sous des couches de phytoplancton. Ce dernier réalise le même travail que les légumes ! Jean Seignalet, docteur immunologue à l’hôpital de Montpellier dans les années 1990, écrivait dans
« l’alimentation, ou la troisième médecine : l’eau de mer isotonique, dont la composition est analogue à celle des liquides de la matrice extra-cellulaire et qui effectue un véritable rinçage des tissus. » Ces propos nous éclairent sur le rôle de ces ions, passeurs de membranes cellulaires et dans les deux sens.
N’oublions pas également que nos protéines, ces molécules fabriquées par notre corps grâce à notre matériel génétique, remplissent toutes les fonctions dont notre corps a besoin. Elles sont inusables si l’on prend soin de ne pas les caraméliser ou de les oxyder par des niveaux de radicaux libres élevés (stress oxydatif déséquilibré) et nécessitent, elles aussi, des oligoéléments pour fonctionner.
En somme, les ions sont indispensables pour notre métabolisme optimal.
En France, nous avons la chance de disposer d’une eau 100 % française pompée au large de Saint-Malo et mise en bouteille en hypertonie. Une eau d’excellente qualité contrôlée en aveugle pour chaque lot par deux laboratoires différents. CSBS avec sa bouteille en verre Sea-AquaCell’s propose un contenant de 1 litre en hypertonie que vous devrez diluer en 1/3 + 2/3 d’eau pour la rendre totalement assimilable par le corps. Une solution économique permettant de consommer 25 à 40 cl en isotonie par jour pour combler les besoins des sportifs :
Vous remarquerez qu’il existe une constante dans mes recommandations ; il ne s’agit que de produits naturels non transformés. Une matrice alimentaire brute qui respecte le langage de notre corps. Il s’agit d’une notion essentielle pour ne pas se tromper dans nos choix.
La nature a ses lois, et les oligoéléments n’y échappent pas. Nous avons vu que nous ne pouvons bien assimiler les minéraux et les oligoéléments chélatés. Eh bien, il faut savoir que leurs voies de passage dans notre corps sont également limitées, et elles doivent respecter des notions de compétitivité et d’antagonisme.
Voici un dessin repris dans le site de Marc Henry, professeur en biologie de l’université de Strasbourg, qui illustre bien ces interdépendances. Autant vous dire que, au lieu de s’aventurer à réaliser nos propres mixtures, il vaut mieux choisir un aliment brut qui par essence respecte les lois de la nature.
Ainsi les ions phosphates peuvent-ils se lier avec le fer pour conduire à des produits insolubles, qui précipitent et réduisent la disponibilité du fer pour provoquer une anémie. Pour résumer, la complexité et les interdépendances invitent à choisir ce que la nature nous offre de mieux plutôt que de s’aventurer en apprenti sorcier.
C’est à partir de ce premier constat que les sportifs de la team Action Vitale sont sensibilisés. Sans eau et sans ions, votre moteur ne ronronne pas, et vous accélérez votre vieillissement !
Les priorités de nos apports étant établies, il est temps de découvrir les bons aliments, et ceux à écarter, dans nos prochains articles. Surtout pour durer longtemps dans l’effort !
Action Vitale est spécialisée dans la vente et l’usage de marqueurs biologiques comme les bilans lipidiques, les lactates, AGE et le stress oxydatif. Les analyseurs sélectionnés sont des TROD, c’est-à-dire des outils capables de donner un résultat en moins de 2 minutes et de manière peu invasive. Notre spécificité réside dans la traduction de ces marqueurs en changement de comportement alimentaire et d’intensité d’exercice physique. Afin de mettre à l’épreuve nos recommandations, nous accompagnons une team d’athlètes pour qu’ils puissent réaliser leurs objectifs en s’éloignant des zones de blessure. Et vous pouvez profiter de ces recommandations pour tout simplement mieux vieillir !
Tendinite et protocole de Stanish: des douleurs pour soigner vos tendons !
Utilisation du plasma riche en plaquettes (PRP) en Traumatologie du Sport
Entraînement – la séance au seuil: tout ce que vous devez connaître
Du gras pour maigrir et pour courir: le processus épigénétique
La brasse: une nage excellente pour votre condition physique
Comment prévenir et soigner une tendinite par la diététique?
Marche nordique: comment débuter et progresser efficacement ?
GOLF: l’intérêt de la paire d’orthèses plantaires sur-mesure, hors troubles statiques classiques
Préparation Trail: bien gérer sa Préparation Physique Générale (PPG)
Boisson d’effort et boisson de récupération: faut-il bannir les boissons d’effort?
Minimaliste à minima: une méthode idéale pour les triathlètes
Maladie de Lyme et tiques: tout ce qu’il faut savoir pour une bonne prévention
Randonnée: la marche nordique pour une meilleure préparation
Douleurs d’épaule du nageur: explication, prévention et préparation
Christophe Ruelle: « La volonté est la clé de la réussite! »
La diététique pour prévenir et lutter contre les aménorrhées?
2 séances de qualité pour améliorer ses performances en cyclisme
Roxana Maracineanu: une ministre engagée dans le Sport Santé
Bénéfices du vélo dans le cadre des pathologies ostéoarticulaires chroniques
Maux de dos, tensions, stress: les gym douces à la rescousse
Plasma Riche en Plaquettes: une colle biologique pour vos blessures
Nos conseils pour pratiquer le triathlon en cas de pathologie chronique associée
Animateur de Loisirs Sportifs : le Certificat de Qualification Professionnelle
Le Canada man/woman: un triathlon extrême aux couleurs Mégantic
Comment reprendre le golf après une prothèse totale du genou?
Gwladys Nocera: « Pour gagner, il faut se connaître parfaitement! »
Faire du golf avec un stimulateur cardiaque ou un défibrillateur
Xavier Thévenard: « Avant de penser à performer, il faut être en bonne santé ».
Les risques infectieux lors de la pratique de la natation en eau libre
Incontinence urinaire de la femme sportive et des athlètes féminines
La préparation physique aux séjours de ski et des sports d’hiver
Allergie aux protéines de lait de vache (APLV): comment assurer ses apports protidiques journaliers?
Les 4 piliers d’un bon entraînement pour préserver son capital santé
Le coude du golfeur: prévention et traitement des principales pathologies
Marie Dorin-Habert: « Je n’arrêterai jamais d’aller marcher en montagne ! »
Commotion cérébrale: recommandations dans la pratique du cyclisme
Literie pour sportifs: tout ce que vous devez savoir pour votre récupération
Troubles du comportement alimentaire: vers de nouvelles approches
Élodie Clouvel: « J’apprends beaucoup sur moi grâce au sport. »
Le parcours de musculation: le renforcement pour votre endurance
Muriel Hurtis: « le sport est très important face à certaines pathologies ».
Laurence KLEIN: le trail, un bon équilibre entre le corps et la nature
Laëtitia Le Corguillé: « J’aime partager l’aspect santé de mon sport! »
Fourmis dans les mains à vélo: est-ce un syndrome du canal carpien?
Sport de haut niveau chez les enfants, comment être bien encadré
Le Vélo à Assistance électrique (VAE): mon compagnon sport santé!
Sport et innovations technologiques : une nouvelle alliance pour lutter contre la sédentarité
Marie-Amélie Le Fur: « le seul échec est de ne pas essayer. »
Martin Fourcade: « Tout ce que je sais faire, c’est grâce au sport. »
Comment prévenir des noyades et développer l’aisance aquatique
Pascal Pich: « J’ai besoin de me fixer des objectifs de dingos! »
Fatigue en trail: interactions entre le sexe et la distance de course
Hypertension artérielle: l’activité physique et sportive comme médicament
Nathalie Dechy: « quand on aime le tennis, c’est pour la vie! »
Sport et maternité: un guide pour accompagner les femmes dans leurs pratiques
Femme + équitation: l’équilibre au service du bien-être pour la famille
Mal au dos: la natation, c’est bien… Mais c’est insuffisant!
Frédéric Compagnon: « Le soutien sur le Marathon des Sables est exceptionnel »
Roxana Maracineanu : « Le sport doit faire partie de la vie et la vie doit faire partie du sport. »
Fréquence cardiaque: de l’imprécision pour plus de rigueur !
Entraînements et bien-être : ne zappez plus les étirements !
Peut-on jouer au golf lorsque l’on est insuffisant cardiaque?
Natation et activité physique adaptée à la grossesse au premier trimestre
Laetitia Bernard: « J’ai à la fois une pratique sportive et cyclotouriste. »
Les troubles musculo-squelettiques: pathologies les plus fréquentes en endurance
La commotion cérébrale au ski: une amnésie à ne pas oublier !
Aurélien Ducroz : « La mer m’a aidé à devenir meilleur skieur »
Marie-Laure Brunet: « le biathlon m’a aidée à me structurer »
Le tennis sous toutes ses formes, une multipratique accessible à tous
Yohan Durand: « Le Marathon de Paris 2024 serait l’aboutissement de ma carrière »
Protéines navettes, lipomax, mécanome : la rando devient prépa physique
Le parcours de musculation: le renforcement pour votre endurance
L’arthropathie acromio-claviculaire : une blessure emblématique de la muscu
TRAIL: la douleur sur le côté du bassin, une blessure de devers…
0 comments