Nathalie SIMON: “Le Sport m’a construite!”

Nathalie Simon: une sportive accomplie
Nathalie Simon: une sportive accomplie

« Oui, je suis une sportive ; c’est inscrit en moi ! », voici comment se définit Nathalie Simon en quelques mots. Ancienne championne de planche à voile et animatrice télé, cette grande active continue le sport sans relâche mais toujours avec plaisir.

Propos recueillis par Muriel Hatem

Auteure du livre Les bienfaits du sport aux éditions Hugo New Life, elle raconte une partie de son parcours et intime, témoignage de ce que le sport apporte comme bienfaits dans la vie. Vous y trouverez quelques secrets sur sa vitalité préservée… Comme elle le dit si bien : « Le sport, c’est la vie ! ».

Doc du Sport: Qu’est-ce qui vous a motivée à écrire ce livre ?

Nathalie Simon: Depuis de nombreuses années, beaucoup de personnes que je croise me demandent des conseils ou me disent que je les inspire par ma vie saine et sportive. Je me suis dit que c’était le moment de faire une sorte de mix entre mon expérience perso et le parallèle que les gens peuvent faire avec la leur par à travers des questions que je pose à des experts.

Quelle place le sport occupe-t-il dans votre quotidien ?

Nathalie Simon: Le sport fait partie de mon ADN, je sais que ce n’est pas vrai techniquement, mais j’ai vraiment le sentiment que le sport m’est vital depuis toute petite. J’en ai fait mon métier et aujourd’hui il m’aide à être plus détendue et plus forte physiquement et mentalement à chaque instant de ma vie. Ce n’est pas pour rien que les entreprises sont en forte demande de conférences sur le sport, l’esprit d’équipe, la résilience et toutes les vertus du sport.

J’essaie d’en faire tous les jours, voire plusieurs fois par jour. C’est d’ailleurs pour cela que j’aime le triathlon, car il me permet de combiner plusieurs sports à l’entraînement.

Quels sont les bienfaits que vous ressentez ?

Nathalie Simon: D’abord, je me sens vivante quand je fais du sport. Je sens mon corps, mes muscles, mon souffle, une impression de vivre à 200 %. Quand je cours le matin en bord de mer, dans les bois, ou même en ville, je me sens si bien !

Et puis, j’aime repousser mes limites, me fixer des objectifs ! J’aime aussi la communion avec la nature que me procurent la course à pied, les sports de glisse et même le vélo quand je ne suis pas en ville. Je ressens le vent dans mes cheveux, sur ma peau, les odeurs des arbres, de la terre, de la mer… tout cela contribue au bien-être que la pratique elle-même me procure. Évidemment, les bienfaits sont aussi musculaires. J’aime être tonique, alerte, affûtée et c’est la pratique régulière du sport qui me le permet.

Au-delà de l’activité physique, le sport est-il une activité mentale ?

Nathalie Simon: Le sport m’a construite. Le sport de haut niveau m’a endurcie, il m’a permis d’avoir plus confiance en moi et de performer.

Mais faire du sport loisir régulièrement, c’est aussi très bon pour le mental. On repousse ses limites, on sort de sa zone de confort, on se confronte aux autres et puis, quand on réussit, on se respecte et le regard des autres change. C’est aussi par le sport qu’on se relaxe, le corps est apaisé et l’esprit aussi. De plus en plus de médecins le prescrivent pour combattre la dépression, c’est vous dire son importance dans la vie de tous les jours !

Quels conseils prodigueriez-vous aux femmes sédentaires pour leur donner envie de s’y mettre ?

Nathalie Simon: La sédentarité est un vrai fléau, car elle est le terreau de bien des pathologies… Je leur dirais de commencer par des sports qu’elles aiment, de ne pas commencer trop fort sous peine d’abandonner très vite, de trouver des copines pour se motiver ensemble.

Et j’ajoute, que quand on arrive à l’âge de la ménopause, il faut redoubler d’efforts ! Le sport, en effet, diminue les sensations de fatigue, les bouffées de chaleur… Il faut écouter son corps sans trop s’écouter quand même, se faire un peu violence sans se maltraiter.

J’aborde à dessein la question de l’âge, car je trouve que c’est encore un tabou. Pour moi, la ménopause n’est pas un gros mot et il faut simplement décider de se prendre en main, on n’attend pas d’être mal pour agir, on anticipe ! Ça aussi, c’est le sport qui me l’a appris.