Maïtena Alsuguren: “Le golf contribue à ma bonne santé”

Maïtena Alsuguren: "Le golf contribue à ma bonne santé"
Maïtena Alsuguren: “Le golf contribue à ma bonne santé”

Ancienne golfeuse de haut niveau, Maïtena Alsuguren a brillé dans sa carrière amateure. Championne d’Europe par équipe en 1999, championne du monde par équipe en 2000 et championne de France en 2001, elle a rejoint la fédération fin 1999 pour arrêter progressivement sa carrière de sportive. Forte de son expérience et de son palmarès, elle met désormais son savoir au service de la fédération en tant que DTN adjointe depuis 2007.

Comment avez-vous géré votre fin de carrière amateure de haut niveau ?

C’était un choix logique, naturel et progressif. Je ne voulais pas passer professionnelle et le temps commençait à me manquer car j’ai décidé en 1999 de m’impliquer dans une autre carrière professionnelle mais également dans ma vie de famille. J’ai tout de même continué en club après ma dernière sélection en EDF en 2001 mais mon moteur était vraiment la compétition. Avec le titre de championne du monde en 2000, j’avais atteint mon plus bel objectif et je n’avais donc plus forcément besoin de continuer.

À quel rythme pratiquez-vous le golf désormais ?

Je ne pratique plus du tout mais ça me démange et je vais reprendre en famille. Je continue tout de même le sport avec
3 séances par semaine en moyenne. Je fais du cardio et du renforcement musculaire. Je me suis lancé le défi de courir le Marathon de Paris en 2015 avec une amie, ça m’a appris un autre dépassement de moi mais ça m’a affaiblie au niveau des genoux…

Qu’est-ce que le sport vous apporte ?

C’est indispensable à mon équilibre, ça agit comme un médicament sur mon corps et sur mon esprit. Le sport me libère le cerveau et me permet d’être active et de réfléchir à plein de choses avec une approche différente.

Pensez-vous que le golf aide à rester en bonne santé ?

Ça aide car on pratique à l’extérieur, on marche beaucoup et il faut rester concentré sur son parcours. Un 18 trous peut prendre 4 heures ! Il faut gérer ses émotions pendant tout ce temps. Et le golf donne également un équilibre social. Tout cela a une influence sur la santé et ce n’est pas un sport violent si on s’échauffe correctement.

Beaucoup de sportifs de haut niveau, en activité ou non, pratiquent le golf. Comment expliquez-vous cela ?

Le golf est addictif. C’est une quête perpétuelle de la perfection, ce que la plupart des sportifs cherchent tout au long de leur carrière. Ce sont des sensations sur lesquelles les champions travaillent : faire de bons choix, réaliser un bon coup, l’analyser. Son permier adversaire, c’est soi-même, ce qui en fait une très bonne préparation mentale.

Pensez-vous que si vous êtes en bonne forme aujourd’hui, c’est grâce à votre carrière de golfeuse ?

Bien sûr ! Tout ce que j’ai mis en place pendant ma carrière, je l’ai gardé. Mon hygiène de vie, mon alimentation, toutes mes habitudes, je continue de les entretenir et ça me fait du bien. Je cours régulièrement car j’en ai besoin et j’apprécie les bénéfices que ça m’apporte. J’ai toujours gardé le goût de l’effort.

Maïtena Alsuguren
Maïtena Alsuguren
Triathlète aventurière - Journaliste du sport et sportive - Formation scientifique en sciences de la nature et de la vie - Rédactrice en chef adjointe