Il est terrifiant, s’assoit sous des épines et ne boit jamais. « Le diable cornu », lézard du désert australien, utilise sa peau pour obtenir l’humidité nécessaire. Entre les épines dont Moloch horridus est recouvert, de fins canaux transportent les gouttes de rosée ou l’eau d’une flaque après une rare averse vers les pièces buccales via l’action capillaire. Ce dragon disgracieux lui-même ne peut pas boire. Sa surface cutanée agit comme un système hygroscopique. Il devrait être clair, cher lecteur de Trail Santé que la nature se plie deux fois pour fournir de l’eau à tous ceux qui vivent, car sans eau, pas de vie.
Par Marc Geenen, Msc, Porte-parole de l’Association Flamande des Médecins du Sport, Secrétaire de l’Association Belge de Médecine du Sport, Responsable de la science chez Perform2Achieve
Chaque forme de vie a besoin d’eau. Sans eau, les gens n’ont en moyenne que trois jours avant de mourir. L’eau constitue le composant principal de notre sang, elle fait fonctionner nos cellules, elle régule la température corporelle et nous aide à performer mentalement. La quantité d’eau que les gens devraient boire dépend de leur âge, de leur sexe, de leur stature et de leur composition corporelle, mais bien sûr aussi de la quantité de liquide qu’ils perdent en urinant, en respirant ou en transpirant.
Que les coureurs et les athlètes en général boivent suffisamment n’est pas une nouvelle. Ils le font, pensez-vous, mais dans la pratique, c’est décevant. En avril 2022, nous avons testé près de 800 athlètes qui devaient participer aux marathons de Paris ou de Rotterdam peu de temps après. Nous avons fait les tests lorsque les coureurs sont venus chercher leur numéro de dossard. Plus de la moitié d’entre eux se sont révélés insuffisamment hydratés. Chaque fois, nous avons invité l’un de ces derniers à un test lui demandant s’il connaissait son état d’hydratation. La plupart n’en avaient aucune idée. D’autres participants laissent leur consommation d’eau dépendre de leur soif ou de la couleur de leur urine. Pourtant, on sait que ces symptômes ne surviennent que lorsque vous êtes déjà déshydraté. Aucun coureur n’avait jamais mis son état d’hydratation à l’épreuve en faisant mesurer objectivement son état d’hydratation.
Ils ont été choqués, ces coureurs plus ou moins déshydratés à Rotterdam et à Paris. Heureusement, ils ont eu encore quelques heures pour se réhydratater. Si vous avez déjà trop peu d’eau corporelle au début d’un entraînement ou d’une course – une condition que nous appelons « hypohydratation » – alors, plus rien n’ira. Même si vous buvez encore beaucoup pendant l’exercice, votre entraînement ou votre compétition en souffrira tout de même.
Notre corps devrait être composé d’environ 50 à 60 % d’eau corporelle. Si votre pourcentage d’eau corporelle est trop faible, vous vous assécherez. Les pires effets sont les maux de tête, la fatigue, les crampes musculaires, la somnolence et les troubles de la coordination. C’est au détriment de vos performances sportives. De plus, et c’est quelque chose que beaucoup de gens ne réalisent pas, la déshydratation augmente le risque de blessures, en raison d’une faiblesse musculaire et d’une coordination altérée.
Dans un monde idéal, le niveau d’eau de votre corps est surveillé régulièrement, et pas seulement avant l’exercice, mais aussi pendant et après. C’est difficile avec des échantillons de sang ou d’urine. Pour prélever et analyser le sang, vous avez besoin d’une infirmière ou d’un médecin et d’un laboratoire. La détermination de l’hydratation dans l’urine peut être effectuée avec un équipement portable, mais présente de nombreux inconvénients : c’est une méthode embarrassante, souvent les échantillons doivent être conservés dans un réfrigérateur et les coureurs ne peuvent pas toujours produire un échantillon sur commande. En outre, la recherche montre que l’urine n’est pas non plus un milieu aussi représentatif pour tester l’hydratation. Bref, on ne s’entend pas avec les méthodes habituelles.
Heureusement, il existe un appareil pratique (MX3 LAB) sur le marché depuis quelques années avec lequel vous pouvez prévenir la déshydratation ou la détecter tôt. L’appareil de fabrication australienne – continent de sécheresse par excellence – fonctionne avec un échantillon de salive. Cela vous permet de vérifier le niveau de votre eau corporelle rapidement, facilement, avec précision et n’importe où, n’importe quand. Vous n’avez pas besoin d’aller chez un médecin, ni d’attendre des heures ou des jours pour obtenir des résultats de laboratoire. Cela fonctionne très simplement : vous tapotez la langue plusieurs fois avec la bandelette de test et en quelques secondes, vous pouvez voir le résultat sur votre smartphone.
Plusieurs études indépendantes ont montré que cet appareil est aussi précis que les procédures de référence dans les laboratoires. Le système mesure l’osmolarité salivaire, c’est-à-dire la concentration de toutes sortes de substances dans votre salive. C’est un marqueur sensible et fiable de votre état d’hydratation. Avec le même appareil, vous pouvez également faire un test de sueur pour mesurer votre perte de sodium. Ce dernier est un peu plus laborieux et coûteux que le test salivaire mais reste rapide et facile. Sur la base du test de sueur, vous recevrez des conseils détaillés supplémentaires, avec lesquels vous pourrez élaborer une stratégie d’hydratation sur mesure.
Les athlètes de haut niveau utilisent particulièrement le MX3, mais en fait, cet appareil est utile pour tout athlète ambitieux qui ne veut pas laisser son état d’hydratation dépendre du hasard, des conjectures ou de la soif. Les entraîneurs peuvent utiliser l’outil pour déterminer objectivement le niveau d’hydratation de leur(s) athlète(s) et pour concevoir des stratégies d’hydratation appropriées. De cette façon, ils peuvent empêcher les athlètes de se déshydrater avant ou pendant des performances importantes et réduire le risque de blessures.
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