Le golf est une activité de plus en plus pratiquée par les Français grâce aux efforts conjoints de la ffgolf, des structures de gestion et des golfs eux mêmes afin de développer le golf pour tous.
PAR VALÉRIE TEXIER, PRÉSIDENTE SPEEDGOLF France
Cette évolution a ouvert la voie à de nouvelles pratiques, comme le Speedgolf qui a commencé à se structurer en France en 2018 avec la création de l’association Speedgolf France (ASGF). L’ASGF est affiliée à la ffgolf et a pour objet le développement de la discipline en France. Elle organise annuellement l’Open de France de Speedgolf et anime une communauté croissante de pratiquants. Elle fait également partie de l’ISGA (International Speedgolf Alliance) qui regroupe les nations les plus actives en Speedgolf et dont le siège se trouve à Houston.
Le Speedgolf est une forme de biathlon associant le golf et la course à pied. Il consiste à jouer un parcours de golf le plus rapidement et avec le moins de coups possible. Cela implique donc d’accélérer entre les coups, soit en courant, soit en marchant vite. Tout comme le biathlon, le Speedgolf associe deux activités aux caractéristiques opposées : d’un côté, l’endurance et le cardio ; de l’autre, la concentration et la précision. L’une de ses particularités consiste à gérer la transition entre la course et le coup de golf. Au premier abord, cette approche semble réservée à une élite.
Aujourd’hui, en effet, la discipline est surtout visible du fait des performances impressionnantes de l’élite mondiale et de nos champions français. Elle tend à se développer néanmoins au sein des clubs car une fois initié, chacun constate que le Speedgolf est accessible à tous et, de surcroît, facilite l’apprentissage et la pratique du golf.
Le Speedgolf pratiqué en loisir est un sport ludique qui permet de réaliser un parcours de 9 trous en moins d’une heure et de 18 trous en moins de deux. Une petite accélération apporte un gain de temps significatif par rapport à une partie de golf conventionnel et ne nécessite pas un niveau de course à pied élevé. La course est fractionnée (entre 30 et 150 m à courir entre chaque coup) et la marche rapide convient également. Sur le plan matériel, l’équipement se compose d’une tenue confortable, de baskets et de quelques clubs portés à la main ou dans un petit sac. Il n’y a pas de règle quant au nombre et au choix des clubs, la sélection se fait en fonction du parcours (longueur, obstacles…), des conditions de jeu (roule, vent, humidité…) et du poids que l’on est prêt à porter. Un bois ou un hybride, un fer long, un wedge et un putter peuvent constituer la combinaison idéale.
Le score en Speedgolf est la somme du score de golf (en stroke-play) et du temps de jeu entre le tee de départ et une ligne d’arrivée définie par l’organisation. Le temps de jeu se compte en minutes et secondes. Un parcours joué en 80 coups et en 1 h 10 min 15 s résulte en un score de 150:15.
La plupart des joueurs constatent qu’ils arrivent à jouer leur niveau de jeu (handicap) avec juste quelques clubs. Ce constat est valable aussi chez les élites, hommes et femmes, qui jouent sous le par en moins d’une heure. À titre d’exemple, lors de l’Open de France 2023, Emily Mollard, championne de France invaincue depuis la première édition en 2019, l’emporte avec des scores de 71 et 72 (-1 et Par) en 56 et 52 minutes. Chez les hommes, l’Irlandais Rob Hogan, ancien champion du monde de la discipline, gagne l’Open avec des scores de 81 et 82 en 48 et 45 minutes.
Le Speedgolf combine deux activités sportives qui ont fait l’objet de nombreuses études scientifiques démontrant leurs impacts bénéfiques sur la santé, prises individuellement et pratiquées avec modération. (Voir tableau récapitulatif).
Ajouter l’effort physique de la course à pied au golf va améliorer l’endurance du joueur, la gestion du stress et la capacité à se concentrer rapidement. À tout niveau, le golf demande un effort mental afin de progresser et de prendre du plaisir. Pratiquer avec moins de clubs et plus vite facilite le jeu. La plupart des golfeurs hésitent sur le choix du club, pensent à une multitude de détails techniques, se laissent envahir par des pensées négatives. La complexité du golf réside en partie dans ces aspects, que l’on apprend à maîtriser par la mise en place d’une routine. Ce moment, s’il n’est pas bien géré, peut générer du stress, de l’insatisfaction et de la frustration. En Speedgolf, la contrainte de temps limite par exemple l’invasion d’idées parasites, le jeu est plus instinctif, il faut aller à l’essentiel : cible, distance, coup.
Une routine simplifiée se met en place, que le joueur pourra utiliser également en golf conventionnel. De plus, avec moins de clubs en main, le joueur va développer de la créativité et de l’agilité afin de pouvoir jouer différents coups avec le même club. À cela s’ajoutent les effets de l’endorphine.
Cette hormone sécrétée par l’organisme pendant un effort physique est l’une des principales hormones dites « du bonheur ». Elle est galvanisante et considérée comme un anti-stress naturel. Pratiquer le golf avec une dose de cardio va permettre la libération d’endorphine et avoir un effet euphorisant.
C’est pourquoi, lorsque vous rencontrez des speedgolfeurs à l’issue de leur partie de golf, ils ont toujours le sourire. Quoi de plus excitant que de franchir une ligne d’arrivée, actant de la réussite du défi relevé ! Cette pratique dynamique du golf est un formidable booster d’énergie et de confiance en soi. À essayer absolument quels que soient son niveau et son âge, plaisir et sensations garantis !
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