Après un traumatisme, les sportifs de haut niveau semblent retrouver plus vite que vous la compétition ! Mythe ou réalité ? Pourriez-vous en faire autant ou sont-ils des surhommes jusque dans leur malheur ? Analyse objective et explications !
C’est vrai, les médias relaient avec enthousiasme quelques récupérations impressionnantes. Ils passent involontairement sous silence bon nombre de cas où les délais de reprise sont plus proches des vôtres. Quoi qu’il en soit, tentons de comprendre pourquoi certains guérissent si rapidement. Et essayons de nous en inspirer…
À moins qu’il ne faille se méfier de ces protocoles défiant les limites de la nature !
Médecins et kinésithérapeutes expérimentés sont sur le bord du terrain. Le moindre bobo est traité immédiatement : soins locaux, immobilisation, médicaments. Mathématiquement, on gagne déjà du temps mais surtout la blessure ne s‘aggrave pas. Le saignement est jugulé, l’inflammation est maîtrisée. Les traumatismes plus sérieux bénéficient d’emblée d’un diagnostic précis. Les examens complémentaires utiles sont prescrits. IRM ou autres sont obtenus rapidement au sein d’un réseau de spécialistes compétents et disponibles. Si nécessaire, le chirurgien expert programmera l’intervention « en supplément » dans les jours qui suivent. Il est évident qu’un cursus traditionnel fait preuve de plus d’inertie… sans pour cela nuire à la santé !
Opéré ou pas, le sportif de haut niveau profite d’un suivi médical fréquent. Dans un club de Ligue 1, le médecin est présent quotidiennement. Avec un peu d’ironie, on peut dire qu’« il compte les fibres musculaires qui repoussent ». Dès que possible, le footballeur professionnel passe à l’étape suivante de sa rééducation : le genou se fléchit suffisamment, on attaque le vélo ; la force est satisfaisante, on attaque la course à pied. Dans les mêmes circonstances, il est probable que vous pédaleriez quelques jours de plus. L’écart se creuse encore mais pas de drame ! De toute façon, c’est la nature qui donne le rythme de la cicatrisation, pas les contraintes du calendrier ! Ces délais sont connus de votre médecin du sport, je vous invite à les respecter. Le sportif de haut niveau est toujours sur le fil du rasoir, il sollicite sa cicatrice à la limite de sa solidité. En prenant le temps, vous gagnez en aisance sur chaque stade de récupération, vous réduisez le risque de récidive. De toute façon, vous êtes moins pressé, le sport n’est pas votre métier !
Le sportif de haut niveau sérieusement blessé part souvent
en centre de rééducation. Il consacre ses journées à la kinésithérapie. Dans les semaines suivantes, il pratique quotidiennement de longues séances de réadaptation. Il gagne en mobilité, en force, en coordination. Il progresse rapidement ! Alors, vous affirmez : « Moi aussi, je suis prêt à faire un maximum d’exercices pour guérir plus vite ! » Malheureusement, votre situation n’est pas comparable. Le corps du sportif de haut niveau et même sa cheville blessée sont habitués à de lourdes charges d’entraînement. Ils encaissent sans broncher. Vous qui faites 3 entraînements d’une heure dans la semaine, vous ne pouvez pas assumer 5 heures de sollicitation par jour. Votre organisme crierait de douleur ; votre articulation traumatisée gonflerait ! Là encore, la cadence plus lente que vous adoptez est plus favorable à votre santé !
Les sportifs de haut niveau prennent soin de garder la forme pendant la blessure. Cardio-training, musculation, assouplissements et coordination sont au programme. Loin d’agresser la lésion, ces sollicitations dosées et progressives servent à guider la cicatrisation autant qu’à l’entretien cardio vasculaire. Il est d’usage d’accroître progressivement les contraintes. Natation, aquagym, vélo, elliptique, course, déplacements latéraux, éducatifs spécifiques se succèdent tout au long de la progression. L’activité la moins traumatisante permet un travail intensif alors que la suivante est pratiquée avec plus de modération. La lésion achève sa cicatrisation alors que le sportif reprend l’entraînement collectif ou la compétition. Aucune perte de temps ! On est loin du vieil adage affirmant :
« Il faut 3 fois le temps d’arrêt avant de retrouver son niveau ». Cette fois, rien ne vous empêche de garder la forme à la piscine, sur votre vélo d’appartement ou dans votre salle de fitness. Alors, profitez-en !
Les champions disposent de qualités techniques hors du commun. Ils se situent plus aisément dans l’espace. Génétiquement, ils sont souvent plus forts, ils reprennent plus rapidement de la masse musculaire. Ils retrouvent plus vite une bonne coordination et un meilleur maintien de l’articulation traumatisée. En période d’entraînement, ces athlètes de haut niveau récupèrent aisément après les séances intenses. Tout se passe comme si leurs muscles victimes de microlésions et de courbatures se réparaient plus vite. De là à penser qu’il en est de même pour les autres tissus, os ou ligaments, blessés plus sérieusement, il n’y a qu’un pas ! Si ces suppositions sont vraies, cette fois vous ne soutenez pas la comparaison ! Pour une meilleure cicatrisation, pour éviter les récidives, vous devez patienter !
Les athlètes de haut niveau sont victimes du calendrier ! Impossible de repousser de quelques semaines la date des Jeux olympiques pour laisser guérir un tendon d’Achille. Les sportifs professionnels doivent donner satisfaction à leurs employeurs et essaient de reprendre pour les matchs importants. Parfois, il est indispensable de réapparaître sur les terrains en pleine possession de ses moyens, avant la fin de saison, afin de trouver un autre club. Les délais de reprise sont parfois un peu limites ! Le sportif assume le risque de récidive ! Le médecin tente souvent de modérer son ardeur ! Vous qui ne brillez pas au sommet des podiums, vous qui ne vivez pas du sport, vous êtes un privilégié ! Si vous ne faites pas « Paris-Versailles », vous courrez les « 20 km de Paris », 15 jours plus tard, ça ne changera pas votre vie ! Écoutez la nature, vous ne perdez pas de temps, vous guérissez !
Tendinite et protocole de Stanish: des douleurs pour soigner vos tendons !
Utilisation du plasma riche en plaquettes (PRP) en Traumatologie du Sport
Entraînement – la séance au seuil: tout ce que vous devez connaître
Du gras pour maigrir et pour courir: le processus épigénétique
La brasse: une nage excellente pour votre condition physique
Comment prévenir et soigner une tendinite par la diététique?
Marche nordique: comment débuter et progresser efficacement ?
GOLF: l’intérêt de la paire d’orthèses plantaires sur-mesure, hors troubles statiques classiques
Préparation Trail: bien gérer sa Préparation Physique Générale (PPG)
Boisson d’effort et boisson de récupération: faut-il bannir les boissons d’effort?
Minimaliste à minima: une méthode idéale pour les triathlètes
Maladie de Lyme et tiques: tout ce qu’il faut savoir pour une bonne prévention
Randonnée: la marche nordique pour une meilleure préparation
Douleurs d’épaule du nageur: explication, prévention et préparation
Christophe Ruelle: « La volonté est la clé de la réussite! »
La diététique pour prévenir et lutter contre les aménorrhées?
2 séances de qualité pour améliorer ses performances en cyclisme
Roxana Maracineanu: une ministre engagée dans le Sport Santé
Bénéfices du vélo dans le cadre des pathologies ostéoarticulaires chroniques
Maux de dos, tensions, stress: les gym douces à la rescousse
Plasma Riche en Plaquettes: une colle biologique pour vos blessures
Nos conseils pour pratiquer le triathlon en cas de pathologie chronique associée
Animateur de Loisirs Sportifs : le Certificat de Qualification Professionnelle
Le Canada man/woman: un triathlon extrême aux couleurs Mégantic
Comment reprendre le golf après une prothèse totale du genou?
Gwladys Nocera: « Pour gagner, il faut se connaître parfaitement! »
Faire du golf avec un stimulateur cardiaque ou un défibrillateur
Xavier Thévenard: « Avant de penser à performer, il faut être en bonne santé ».
Les risques infectieux lors de la pratique de la natation en eau libre
Incontinence urinaire de la femme sportive et des athlètes féminines
La préparation physique aux séjours de ski et des sports d’hiver
Allergie aux protéines de lait de vache (APLV): comment assurer ses apports protidiques journaliers?
Les 4 piliers d’un bon entraînement pour préserver son capital santé
Le coude du golfeur: prévention et traitement des principales pathologies
Marie Dorin-Habert: « Je n’arrêterai jamais d’aller marcher en montagne ! »
Commotion cérébrale: recommandations dans la pratique du cyclisme
Literie pour sportifs: tout ce que vous devez savoir pour votre récupération
Troubles du comportement alimentaire: vers de nouvelles approches
Élodie Clouvel: « J’apprends beaucoup sur moi grâce au sport. »
Le parcours de musculation: le renforcement pour votre endurance
Muriel Hurtis: « le sport est très important face à certaines pathologies ».
Laurence KLEIN: le trail, un bon équilibre entre le corps et la nature
Laëtitia Le Corguillé: « J’aime partager l’aspect santé de mon sport! »
Fourmis dans les mains à vélo: est-ce un syndrome du canal carpien?
Sport de haut niveau chez les enfants, comment être bien encadré
Le Vélo à Assistance électrique (VAE): mon compagnon sport santé!
Sport et innovations technologiques : une nouvelle alliance pour lutter contre la sédentarité
Marie-Amélie Le Fur: « le seul échec est de ne pas essayer. »
Martin Fourcade: « Tout ce que je sais faire, c’est grâce au sport. »
Comment prévenir des noyades et développer l’aisance aquatique
Pascal Pich: « J’ai besoin de me fixer des objectifs de dingos! »
Fatigue en trail: interactions entre le sexe et la distance de course
Hypertension artérielle: l’activité physique et sportive comme médicament
Nathalie Dechy: « quand on aime le tennis, c’est pour la vie! »
Sport et maternité: un guide pour accompagner les femmes dans leurs pratiques
Femme + équitation: l’équilibre au service du bien-être pour la famille
Mal au dos: la natation, c’est bien… Mais c’est insuffisant!
Frédéric Compagnon: « Le soutien sur le Marathon des Sables est exceptionnel »
Roxana Maracineanu : « Le sport doit faire partie de la vie et la vie doit faire partie du sport. »
Fréquence cardiaque: de l’imprécision pour plus de rigueur !
Entraînements et bien-être : ne zappez plus les étirements !
Peut-on jouer au golf lorsque l’on est insuffisant cardiaque?
Natation et activité physique adaptée à la grossesse au premier trimestre
Laetitia Bernard: « J’ai à la fois une pratique sportive et cyclotouriste. »
Les troubles musculo-squelettiques: pathologies les plus fréquentes en endurance
La commotion cérébrale au ski: une amnésie à ne pas oublier !
Aurélien Ducroz : « La mer m’a aidé à devenir meilleur skieur »
Marie-Laure Brunet: « le biathlon m’a aidée à me structurer »
Le tennis sous toutes ses formes, une multipratique accessible à tous
Yohan Durand: « Le Marathon de Paris 2024 serait l’aboutissement de ma carrière »
Protéines navettes, lipomax, mécanome : la rando devient prépa physique
Le parcours de musculation: le renforcement pour votre endurance
L’arthropathie acromio-claviculaire : une blessure emblématique de la muscu
TRAIL: la douleur sur le côté du bassin, une blessure de devers…
Courez le Schneider Electric Marathon de Paris avec un dossard solidaire !
0 comments